3 mois de réflexion depuis mon dernier épisode de podcast.
Ce qui a occupé mon esprit ? Le brand, la niche.
Les marketeurs de ce monde en ont profité depuis la pandémie avec l’explosion des entreprises en ligne. Leur discours : Vous devez vous démarquez, vous nichez et vous brandez.
Ma coach de 2020 est brandée jusqu’au bout des doigts. La communication, les photos, les vidéos, la maison en Amérique latine, les couleurs, les vêtements, le langage, le mode de vie, les boucles d’oreilles, TOUTE.
Et elle aime ça. Et c’est ok ! Elle est bien là-dedans et très épanouie.
J’ai donc suivi le mouvement de 2020 à il y a 3 mois. J’ai tout tenté pour m’y conformer et ça n’a pas fonctionné pour moi. Oui mon brand reflétait une grande partie de moi, pourtant je m’y sentais à l’étroit.
Puis, est venue le concept de la niche. Œuvrer dans un domaine très pointu afin d’être reconnu pour ça et juste ça.
Meryl Streep est-elle nichée ? Ça été ma question. Meryl Streep est une grande actrice et a joué la comédie, la romance, le drame, la comédie musicale, l’humour. Meryl Streep ne s’est pas nichée. Meryl Streep n’est pas un brand. Meryl Streep est elle et on vient la voir pour son talent.
Je veux être Meryl Streep. #iwannabemerylstreep
On a associé un concept à l’humain ‘le brand’ pour mieux le vendre. Sommes-nous en train de nous déshumaniser pour mieux vendre ? Est-ce que les entrepreneures du web sont devenus des Nike, des Gucci et des Dior ?
Je te partage mon vécu bien humblement dans mon 101e épisode de podcast.